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Ouverture de l’atelier du projet « Redevabilité pour le développement » (A4D), soutenu par USAID

L’Ambassadeur Richard Bell & Nancy Lowenthal, Directrice Pays de l’USAID en Côte d’Ivoire, en compagnie des autorités locales présentes à l’ouverture de l’atelier de formation.

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juillet 6, 2021

MOT DE L’AMBASSADEUR DES USA

OUVERTURE DE L’ATELIER DE FORMATION DES AUTORITES LOCALES

DU BOUNKANI ET DU TCHOLOGO

ORGANISE PAR “A4D”

MARDI, 6 JUILLET 2021, HOTEL N’SA, GRAND-BASSAM

 

M. le Directeur Général de la Décentralisation et du Développement Local, représentant M. le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité,

Mme le Préfet de Grand-Bassam,

M. le représentant du Maire de Grand-Bassam,

Distingués participants – car vous êtes des autorités, vous tous qui avez fait le long déplacement,

Chers partenaires, chers collègues,

Mesdames, Messieurs, tout protocole respecté,

Bonjour.  Merci de votre présence à l’ouverture de cet atelier de formation en gouvernance inclusive et en redevabilité, organisé pour les autorités du Bounkani et du Tchologo par le projet A4D.

Cet atelier est pertinent car, malgré la croissance macro-économique impressionnante enregistrée par la Côte d’Ivoire depuis 2011, l’Indice de Développement Humain du PNUD pour l’an 2020 ne classe ce pays que 162e sur 189.

Cet atelier est d’autant plus d’actualité que, comme j’ai eu l’occasion d’en discuter avec M. le Ministre de l’Intérieur et la Sécurité, la solidarité entre gouvernants et gouvernés est essentielle pour prévenir la menace de l’extrémisme violent qui guette des communautés vulnérables dans le nord du pays.

J’ai dit que cet atelier est organisé par le projet A4D.  A4D, c’est un sigle anglais qui signifie “Redevabilité pour le développement”; il désigne un projet initié par les ONGs Equal Access International (EAI) et Alliance Côte d’Ivoire et financé par le Gouvernement américain à travers l’USAID.  Le présent atelier est organisé avec Action Contre la Faim (ACF) et le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (RIDDEF) en collaboration avec la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (DGDDL).  Je les félicite tous et les remercie.

La loi ivoirienne appelle les autorités municipales et régionales à consulter la population quant aux priorités de développement.  Et pour cause:  lorsque la population est impliquée dans la prise de décision, elle adhère davantage à la notion d’état et renforce la redevabilité des autorités, ce qui motive ces dernières à être plus performantes.  En effet, plus les décideurs sont proches de leurs populations, plus ils comprennent quels sont leurs besoins et cherchent les réponses adéquates.

Le projet A4D a déjà facilité l’émergence d’un réseau de 70 “champions” communautaires dans les régions du Bounkani et du Tchologo.  Ces “champions” – jeunes gens et jeunes femmes – ont réussi à mobiliser des ressources locales avant même de solliciter l’appui des autorités.  Par exemple, dans le village de Lamekaha 2, ils ont réparé les trois pompes à eau, ce qui épargne beaucoup de travail aux femmes et réduit la prévalence de maladies liées au manque d’eau potable.  Dans le village de Nabomkaha, la seule ambulance a été réparée grâce aux efforts conjugués de la communauté et du conseil régional du Tchologo.

Le Gouvernement américain est fier d’apporter son soutien à ce pays ami, y compris en fournissant des services de santé psycho-sociale, avec des cliniques mobiles dans le Bounkani et le Tchologo qui ont déjà aidé 450 victimes de violence ou autres abus basés sur le genre.  L’USAID est en train de former 40 volontaires communautaires pour identifer les victimes de traumatismes et les orienter vers les cliniques mobiles.

Mesdames, Messieurs les participants, je vous remercie d’avance pour le bon usage que vous ferez des informations qui vous seront communiquées au cours de cet atelier.  Je suis sûr que vous y trouverez des mécanismes utiles pour être plus performants et mieux en phase avec la population que vous desservez.  J’espère que vous êtes déjà convaincus que la participation citoyenne contribue à améliorer les services – y compris lorsqu’elle comprend des critiques.  En effet, en démocratie, il ne faut pas craindre les critiques, mais plutôt les prendre en compte et adopter les mesures idoines pour obtenir de meilleurs résultats concrets.  C’est dans cet esprit que le présent atelier est conçu.  Je vous souhaite des échanges fructueux et inspirationnels, et beaucoup de succès lorsque vous serez de retour dans vos régions.  Merci.