Flag

An official website of the United States government

Mot de la première conseillère de l’ambassade des USA pour la journée mondiale contre le Sida

Joann Lockard, première conseillère de l’ambassade des États-Unis, a souligné le soutien des États-Unis aux efforts ivoiriens de lutte contre le VIH/SIDA.

9 Lecture rapide
décembre 3, 2021

Mot de la première conseillère de l’ambassade des USA pour la journée mondiale contre le Sida

1er Décembre 2021 à Koumassi

 

Monsieur le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Maladie Universelle,

Monsieur le Coordinateur du Système des Nations Unies

Monsieur le Maire de la Commune de Koumassi

Madame la Représentante des Personnes Vivant avec le VIH

Chers Partenaires engagés dans la lutte contre le VIH/SIDA en Côte d’Ivoire

Honorables Guides Religieux

Honorables Chefs Coutumiers

 

Distingués invités, Mesdames, Messieurs, en vos rangs et qualités tout protocole respecté,

Bonjour ! Merci d’honorer de votre présence cette cérémonie marquant la Journée mondiale contre le SIDA.  Je vais vous lire le mot de l’Ambassadeur, qui comptait être avec vous et regrette d’être empêché.  Il me charge de vous exprimer ses salutations respectueuses.

En deux mille trois (2003), seulement cinquante (50) mille personnes en Afrique Sub-Saharienne recevaient le traitement antirétroviral.

A l’époque, être diagnostiqué porteur du VIH était synonyme de la mort.  Cette année-là, le Président George Bush fils annonçait la création du programme de lutte contre le SIDA appelé PEPFAR.

À ce jour, les Etats-Unis ont investi plus de quatre-vingt-cinq (85) milliards de dollars dans la lutte mondiale contre le VIH/SIDA, à travers le programme PEPFAR et à travers sa contribution au Fonds Mondial de Lutte contre le SIDA, la Tuberculose et le Paludisme.    Ces investissements constituent de loin l’engagement le plus important jamais pris par un pays pour combattre une seule maladie.

Grâce à la collaboration avec plusieurs partenaires à travers le monde, les Etats-Unis ont contribué à sauver plus de vingt-et-un (21) millions de vies dans plus de cinquante (50) pays et à prévenir des millions d’infections à VIH grâce au PEPFAR.

L’année dernière, plus de vingt-sept (27) millions de personnes ont pu bénéficier d’un traitement antirétroviral (ARV).

Donc, pour des millions de personnes à travers le monde, le PEPFAR a contribué à transformer la mort et le désespoir en une vie dynamique et pleine d’espoir. Selon l’Organisation des Nations Unies pour la Lutte contre le SIDA (ONUSIDA), les décès dus au SIDA, dont la plupart ont été enregistrés en Afrique Sub-saharienne, ont été réduits de soixante-quatre pourcent (64%) après avoir atteint leur niveau le plus haut en deux mille quatre (2004).  Les nouvelles infections à VIH ont chuté de cinquante-deux pourcent (52%) depuis leur pic en mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept (1997).

Ici en Côte d’Ivoire :  Depuis 2004, les Etats-Unis ont investi environ un virgule sept (1,7) milliards de dollars à travers le PEPFAR,

Et cette année, ces investissements incluent plus de soixante-huit virgule cinq (68,5) millions de dollars d’appui à la lutte contre la COVID-19

En plus, les laboratoires financés par le PEPFAR ont utilisé leurs capacités de dépistage moléculaire, leurs systèmes d’information de laboratoire et leurs réseaux de référence des échantillons, mis en place pour le dépistage du VIH, pour réaliser les tests de dépistage de la COVID. Les agents de santé formés par le PEPFAR se sont mués en agents de dépistage de la COVID, tout en soutenant l’adhésion des clients aux médicaments antirétroviraux et également l’administration du vaccin COVID.    Donc les investissements PEPFAR ont rapporté des bénéfices non seulement contre le VIH, mais aussi contre le COVID

En Côte d’Ivoire le PEPFAR a formé et renforcé les capacités des prestataires de soins et des volontaires, renforcé les capacités des directeurs régionaux et de districts du ministère de la santé pour superviser et faire le suivi des activités liées au VIH, gérer la chaine d’approvisionnement et rénover les laboratoires et autres institutions sanitaires du pays.

Voici le bilan de l’année fiscale allant du premier octobre deux mille vingt (2020) au trente septembre deux mille vingt-et-un (2021) en Côte d’Ivoire :

  • Plus de deux cent quarante-deux mille (242 000) personnes recevaient un traitement antirétroviral. Ce traitement suivi fidèlement réduit la charge virale dans le corps au point d’empêcher la transmission du virus.
  • Plus de un virgule un (1,1) million de personnes ont bénéficié des services de conseil et de dépistage.  Plus de trente-trois mille (33 000) d’entre eux ont appris qu’ils portaient le VIH.
  • Plus de trois cents soixante-et-onze mille (371 000) femmes enceintes et deux cent soixante mille (260 000) orphelins et enfants vulnérables et leurs soignants ont bénéficié d’un appui à la prévention de la transmission mère-enfant du VIH et des services d’éducation.
  • Plus de vingt-cinq mille (25 000) filles adolescentes et jeunes femmes ont été prises en charge à travers le partenariat DREAMS qui vise à réduire le nombre de nouvelles infections à VIH au sein de ce groupe particulièrement vulnérable.

Tous les services de santé liés au VIH/SIDA sont strictement confidentiels. Le traitement optimal du VIH consiste à avaler un comprimé TLD par jour. L’augmentation du taux de rétention des personnes séropositives dans le programme de traitement est la priorité actuelle en Côte d’Ivoire.

Nous savons que les leaders religieux ont beaucoup d’influence sur leurs fidèles.   Donc, les partenaires de mise en œuvre du PEPFAR travailleront avec le réseau confessionnel en vue de réduire la stigmatisation et la discrimination et renforcer les services contre le VIH, tout en améliorant l’accès à ces services en dehors des établissements de santé.

La pandémie de la COVID-19 a remis en cause l’offre des soins et des services essentiels en faveur des patients. Donc, le PEPFAR a travaillé avec le Ministère de la Santé et surtout le Programme National de Lutte contre le SIDA (PNLS) pour accroître l’accès aux services de prévention et de traitement par le passage à échelle des modèles de prestation de services différenciés, y compris la distribution communautaire et la dispensation sur trois et six mois des antirétroviraux (ARV) dans les établissements de santé les plus proches des clients.

Les Etats-Unis sont fiers d’être le premier partenaire en matière de santé publique.  Cela dit, après dix-sept (17) ans, il n’est pas réaliste de s’attendre à ce que les contribuables américains continuent à financer indéfiniment les deux tiers (2/3) de la lutte contre le VIH/SIDA en Côte d’Ivoire.

Aujourd’hui sur cette journée mondiale contre le SIDA, comme nous nous battons ensemble afin de réaliser le contrôle de l’épidémie VIH avant 2030, nous exhortons le gouvernement ivoirien à augmenter ses ressources propres allouées à la santé et au VIH.  C’est un investissement qui vaut le prix, puisqu’il sauve des centaines de milliers de vies humaines dans ce pays.

Pour terminer, je remercie chaleureusement tous ceux qui participent à cette lutte, notamment le personnel du ministère de la santé, mais aussi les partenaires d’exécution, les agences internationales spécialisées, et les acteurs de la société civile.  Que vos efforts soient bénis !

Merci.