
L'ambassadeur des États-Unis, Richard K. Bell, et les autorités locales de Divo lors de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme

L'ambassadeur des États-Unis, Richard K. Bell, et les autorités locales de Divo lors de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme
ALLOCUTION DE L’AMBASSADEUR DES USA
JOURNEE MONDIALE CONTRE LE PALUDISME
Dimanche, 25 avril 2021, DIVO
- le Ministre de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture Médicale Universelle,
- le Ministre de l’Equipement et de l’Entretien Routier, Maire de Divo,
- le Préfet de la Région de Lôh-Djiboua,
- le Représentant Résident de l’Organisation Mondiale de la Santé,
- le Représentant Résident de l’UNICEF,
Mesdames, Messieurs les Députés,
Distingués invités, chers collègues,
Mesdames, Messieurs, en vos rangs, grades et qualités, tout protocole respecté,
Bonjour. Merci de votre présence à cette cérémonie pour marquer la Journée mondiale contre le paludisme, fléau qui remonte à l’antiquité et qui demeure un problème majeur, mais contre lequel l’humanité a obtenu des progrès remarquables ces derniers temps. En effet, le nombre de morts causées par le paludisme dans le monde entier à diminué de 60% entre l’an 2000 et 2015.
Ici en Côte d’Ivoire, le nombre de décès liés au paludisme a diminué de la moitié depuis seulement 2016 (de 3 340 décès à 1 641 en 2019). Malgré les progrès, le paludisme demeure, chez les enfants de moins de cinq ans, la première cause de consultations médicales et la troisième cause de mortalité.
Le programme du gouvernement américain contre le paludisme, connu sous le sigle PMI, mené par l’USAID et exécuté conjointement par l’USAID et le CDC, a sauvé plus de sept millions de vie en vingt ans, dans le monde entier.
Je note en passant qu’en plus du programme PMI, le gouvernement américain contribue le tiers du financement du Fonds Mondial contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme.
D’une manière plus générale, les Etats-Unis d’Amérique sont, depuis longtemps et de loin, le premier contributeur à la santé publique à travers le monde. Rien qu’en Afrique, les Etats-Unis ont investi plus de cent milliards de dollars dans le domaine de la santé publique ces vingt dernières années.
Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire, depuis 2017 le pays a bénéficié, à travers le programme PMI, de cent millions de dollars US (environ 55 milliards de Francs CFA) pour la lutte contre le paludisme – prévention et traitement. Ainsi, les Etats-Unis ont fourni 5,2 millions de moustiquaires, 8,2 millions de tests de diagnostic, 8,2 millions de cours de traitement, et 400 microscopes, et financé la formation de 8 300 agents de santé.
En 2019, 70% des enfants de moins de 5 ans ont dormi sous une Moustiquaire Imprégnée de Longue Durée d’Action – 70% contre 59% en 2016. Chez la femme enceinte, l’utilisation est passée de 40% à 69% sur la période.
Cette année, pour la campagne ivoirienne contre le paludisme, les Etats-Unis contribuent 2,8 millions de moustiquaires imprégnées, et offrent un soutien technique et financier pour les opérations de distribution dans onze districts sanitaires.
La solidarité américaine et internationale contre le paludisme n’étant plus à démontrer, je saisis l’occasion pour exhorter le gouvernement ivoirien à redoubler d’effort. C’est en ami loyal, qui tient à ce que ce pays réussisse, que je vous parle.
Depuis vingt ans, les pays membres de l’Union Africaine ont choisi comme cible d’allouer 15% du budget de l’état à la santé. Or, le chiffre actuel en Côte d’Ivoire ne dépasse pas 6%. Et ce, alors que 30% de la population habite encore à plus de cinq kilomètres du centre de santé le plus proche. Par ailleurs, les ruptures de stock sont trop fréquentes.
Je reconnais que la logistique en matière de santé publique représente un défi énorme, puisque la distribution doit atteindre un très grand nombre de destinations éparpillées jusque dans les coins les plus reculés du pays, et que certains produits doivent être conservés à une température bien plus basse que la température ambiante, sans faille. Il est évident que cela demande des ressources considérables. Mais c’est un investissement on ne peut plus important, car les enfants en bas âge sont à la fois les plus vulnérables et, en même temps, l’avenir du pays. Monsieur le Ministre de la Santé, vous pouvez compter sur nous pour appuyer votre plaidoyer en vue d’octroyer davantage de ressources à la santé publique.
Puisque la pandémie du COVID-19 sévit toujours, je m’en voudrais de ne pas saisir cette occasion pour souligner l’importance de se faire vacciner dès que possible. Malheureusement, en Côte d’Ivoire, il y a trop de réticences. Le Ghana voisin a vacciné dix fois plus de personnes que la Côte d’Ivoire, alors que les deux pays ont reçu le même vaccin presque le même jour. Ce vaccin Astra Zeneca a été développé en Angleterre avec la prestigieuse Université d’Oxford, testé et prouvé sûr et efficace contre le COVID-19, et approuvé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Il est fourni à titre gratuit par l’initiative COVAX, lancée notamment par les Nations Unies et l’Union Européenne. Le Président des Etats-Unis Joe Biden a rejoint cette initiative en contribuant $2 milliards tout de suite, avec une deuxième tranche de $2 milliards d’ici l’an prochain, structurée de manière à encourager d’autres pays à contribuer davantage. Le but, c’est de vacciner le monde entier, car les virus ne respectent aucune frontière. N’écoutez pas les rumeurs pernicieuses qui circulent; faites vous vacciner à la première occasion.
Je termine en remerciant tous ceux qui contribuent à la santé publique en Côte d’Ivoire, et particulièrement à la campagne contre le paludisme. Ce travail sauve des vies en grand nombre. Soyez donc ambitieux, et bon courage!
Merci.
Please call: (+225) 27 22 49 4000
Outside of Côte d'Ivoire: (+225) 27 22 49 4000
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